Le chemin entrepreneurial : entre retards, ténacité et rebondissements

Publié le 12 septembre 2025 à 18:00

Créer une entreprise, c’est comme partir en randonnée : on prévoit un itinéraire, des étapes, un rythme… mais on se prépare rarement à la météo, aux chemins glissants ou aux détours inattendus.

Chez Oskar, j’apprends chaque jour que ces détours ne sont pas des erreurs, mais des occasions de grandir.

Les retards font partie du voyage

Cela peut être le déblocage du prêt qui tarde, la commande de matériel qui demande un plus long délai de livraison, une autorisation administrative qui traîne… On se dit souvent "si seulement ça pouvait démarrer plus tôt".

Et pourtant, ces moments où tout semble bloqué sont souvent ceux où l’on apprend le plus : patience, priorisation, ajustement.

Persévérance et prise de recul

Quand le délai arrive, quand le budget dépasse les prévisions, c’est la persévérance qui permet de continuer. Prendre du recul, revisiter ses plans, remettre certaines idées sur le métier, réajuster les attentes… sont autant d’outils précieux pour tenir dans la durée.

Les leçons d’Éric Larchevêque

  • Dans ses entretiens et dans son livre Entreprendre pour être libre, Éric rappelle que l’exécution compte bien plus que l’idée : une idée sans action reste une idée.

  • Il insiste aussi sur l’importance de s’entourer : des personnes de confiance, capables de vous pousser quand vous doutez, de donner une vision extérieure.

  • Enfin, il prévient que le projet peut évoluer : certains aspects que l’on imagine importants dès le départ peuvent s’avérer peu utiles, tandis que d’autres nécessitent d’être renforcés ou même inventés en cours de route. 

Transformer les contretemps en force

  • Repenser le tempo : accepter que certaines étapes durent plus longtemps que prévu, et que cela ne remet pas en cause le bien-fondé du projet.

  • Garder le cap tout en restant flexible : certains choix peuvent changer, mais la vision fondatrice reste le fil rouge.

  • Se célébrer : chaque petite victoire compte — trouver le bon fournisseur, obtenir une autorisation, être certifié, même si ce n’est pas parfait!

 

Chez Oskar, je suis convaincue que ces moments de flottement ou de retard sont les pierres sur lesquelles je bâtis quelque chose de durable. Ce sont eux qui forgent la résilience, l’humilité et la capacité à rebondir.

Tout ça pour dire que le lancement du food truck est retardé : Chez Oskar verra désormais le jour au mois de novembre. 🚚🐾

 

Sources

BigMedia+1

Éditions DOUIN - LACF SAS+1